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Modèle:C-haut

Histoire

Certains guerriers deviennent célèbres pour leur force, leur ruse ou leurs talents militaires. D'autres refusent tout simplement de mourir. Urgot était autrefois un grand guerrier à la solde de Noxus, et son cas relève de cette dernière possibilité. Prompt à se lancer tête la première sur les lignes ennemies, Urgot semait le chaos dans les rangs de l'adversaire, mais subissait souvent de graves blessures par la même occasion. Quand son corps refusa de subir plus de mauvais traitements, Urgot, handicapé, fut nommé Grand Bourreau de Noxus. Ses mains étaient en morceaux et il pouvait à peine marcher. Des lames en forme de faux furent greffées à ses moignons pour lui permettre d'exécuter ses basses œuvres.

Urgot trouva la mort le jour même qui aurait dû être le couronnement de sa carrière. En raison de son passé militaire, il accompagnait souvent des détachements en territoire ennemi. Au cours d'une embuscade qu'il avait tendue à l'ennemi, JarvanIVPortrait Jarvan IV, prince héritier de Demacia, tomba entre les mains de l'unité d'Urgot. Comme ils étaient trop loin de Noxus pour prendre le risque d'y transférer le prisonnier avant de réclamer une rançon, Urgot se prépara à éliminer leur captif. Au dernier instant, toutefois, le Détachement hardi, mené par GarenPortrait Garen (dit la Force de Demacia), intervint et le vaillant guerrier trancha Urgot en deux pour aller sauver son prince. Pour services honorables, les restes du bourreau furent confiés à l'Académie blême en vue d'une réanimation. Mais son corps, après une vie entière de saccages, était en piteux état, ce qui rendit le travail des nécromanciens particulièrement ardu. Le professeur Stanwick Pididly, grand érudit de Zaun, proposa une solution. Dans les laboratoires de Pididly, un nouveau corps cauchemardesque fut forgé pour Urgot. Mi-homme mi-machine, alimenté par les énergies nécromantiques qui courent dans ses veines d'acier, Urgot a rejoint la League of Legends pour prendre sa revanche sur l'homme qui mit fin à sa vie.

On peut le reconstruire. Nous maîtrisons la techmaturgie.
~ Professeur Stanwick Pididly

Jugement de la League

Candidat : Urgot

Date : 24 Août, 20 CLE

OBSERVATION

Urgot musardait dans le grand hall de l'Institut de la guerre, ses pattes arachnéennes portant son corps flasque vers son objectif. À son passage, on pouvait entendre le métal qui raclait le sol et percevoir la faible lueur des étincelles ; nul n'aurait pu présumer de son agilité. Son visage horrible, dénué de toute émotion, dissimulait parfaitement sa détermination.

Au bout du bras droit, là où certains ont une main, lui avait une épée à l'allure terrifiante. Au bout de son bras gauche se trouvait un canon, une autre alternative de fortune. Dans un grincement de métal, il s'arrêta devant une double-porte de marbre. Il leva l'une de ses pattes articulées vers cette double-porte qui l'empêchait d'avancer et l'ouvrit sans peine. Sa peau difforme, faiblement éclairée par le moteur techmaturgique qu'elle abritait, ruisselait de sueur alors qu'il pénétrait à l'intérieur.

RÉFLEXION

Il fut enveloppé par une noirceur aussi intense que familière. Une douce brise se leva, et il sentit la rosée qui était venue se poser sur lui. Il trembla de tout son corps, mais ce n'était pas sous l'effet de la peur. Il était impatient, tout simplement. Urgot enroula les doigts autour du manche de sa hache. Ses doigts ? Il leva brusquement la main. Alors que ses yeux s'accoutumaient à l'obscurité, il découvrit, incrédule, qu'il avait des doigts intacts. Devant lui, il reconnut la tête sombre de Sion, son officier supérieur, un sifflet entre les lèvres.

Un éclair illumina le ciel et dessina le contour d'une silhouette, au loin. Quelques secondes plus tard, le tonnerre retentit. Était-ce un rêve ? Était-ce vraiment lui ?

Le sifflement strident de son officier supérieur l'arracha à ses pensées. Sans trop savoir pourquoi, il lança brutalement l'assaut en direction de son lointain adversaire.

Il entendit quelqu'un crier : « Des intrus ! En formation ! »

Devant lui, il pouvait voir des soldats qui se rassemblaient, un mur de boucliers demaciens qui se préparait à subir l'assaut. Quelque chose était étrange. Ils étaient trop nombreux.

Sans rompre sa marche, il leva sa hache immense et l'abattit sur le bouclier du chef ennemi, ce qui le fit basculer. Urgot, sans considération pour le danger, balançait son arme avec des gestes amples pour creuser des trous dans la défense ennemie. Le rugissement chaotique du combat s'élevait maintenant autour de lui. Les Demaciens, étourdis par la violence de son assaut, lui laissèrent un bref moment de répit.

Une plaie béante qu'il venait de creuser arrosa ses yeux de sang ; il le balaya rapidement et sans fléchir. Un nouvel éclair révéla une forme imposante derrière l'avant-garde ; une forme, debout auprès d'un vieil arbre, qui hurlait ses ordres. Urgot lança une nouvelle charge, ses coups de hache lui libérant le passage.

Sans aucune retenue, il se fraya un chemin jusqu'à l'arrière, encouragé par les hurlements de ses frères d'arme. Les Demaciens se rassemblaient. Ses camarades étaient submergés. La hache levée, il fonça droit devant lui pour intercepter le commandant ennemi qui lui-même se dirigeait vers la mêlée.

Son adversaire fit un pas de côté et la hache s'abattit sur le tronc d'un arbre. Urgot s'acharnait tant bien que mal pour arracher l'arme plantée dans le bois. Mais il était déjà trop tard. Une lame scintilla, et tout devint silencieux. Sa vue se brouilla alors qu'il s'effondrait, les bras levés devant lui. Ses membres déchirés au poignet brûlaient de douleur alors que le sang se déversait par flots entiers.

« Te souviens-tu, Urgot ? » demanda une voix familière. Urgot se tourna vers celui qui s'adressait à lui. Le carnage qui l'encerclait s'était dissipé, et la lueur du jour pointait à l'horizon. Il gisait dans une clairière, au milieu des bois. Dans la fraîcheur du matin, il entendait le gazouillis des oiseaux. Garen, la Force de Demacia, se trouvait à quelques pas de lui ; il essuyait délicatement le sang sur son épée.

« Je me souviens, Demacien, grogna fébrilement le guerrier estropié. Je me souviens de ce que tu m'as fait. »

Garen esquissa un sourire malfaisant. « Et ce n'est pas fini », ajouta-t-il d'un air moqueur.

Il disparut en un instant, et fut remplacé par une armée de guerriers noxiens et leurs acclamations. Le bras droit d'Urgot était maintenant une épée menaçante que lui avait greffée un médecin de guerre. Il baissa le regard. À ses pieds, recroquevillé dans la boue, se trouvait un beau jeune homme aux cheveux blonds. C'était Jarvan IV, prince héritier de Demacia, qui le regardait de ses yeux bleus, dénués de toute peur. Il était certes vaincu, mais il n'avait pas abandonné sa fierté ni sa dignité.

Urgot, au moment de lever son arme pour porter le coup de grâce, arborait un sourire satisfait. Une flèche lui transperça le torse et lui fit lâcher son arme. Il fut envahi par la douleur et eut simplement le temps de lever les yeux pour discerner cette silhouette imposante si familière qui se précipitait dans sa direction, son arme prête à s'abattre sur lui.

Il s'effondra et, baignant dans son sang, il ressentait les battements irréguliers de son cœur. Il chercha à hurler, mais il n'en avait plus la force. Ça ne pouvait pas être la fin ! Pas comme ça ! Pas ici ! Pas maintenant ! L'obscurité le rattrapait peu à peu, le laissant seul avec son assassin.

« Pourquoi veux-tu rejoindre la League, Urgot ? » demanda Garen, la main posée sur son épée.

Urgot respirait à nouveau normalement. Il était de nouveau lui-même, et ses pattes métalliques grinçaient de rage. De l'énergie nécromantique traversait sa carcasse de métal. « Vengeance ! » hurla-t-il, les yeux emplis de colère.

Garen hocha la tête et s'approcha. « Quelle impression cela fait-il de partager ainsi ton esprit ? »

En guise de réponse, Urgot leva son épée au-dessus de sa tête et l'abattit avec fureur sur l'image de son pire ennemi. Alors que son fantôme s'effaçait dans l'obscurité, il comprit que sa lame avait simplement fendu l'air. Les grandes portes s'ouvrirent complètement. La League l'attendait.

Citations

En sélection

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Mouvement

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Attaque

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Blague

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Provocation

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Développement

Aperçu du Champion

Annoncé par Kaep.[1]

Urgot Aperçu

Certaines histoires apportent un nouveau sens au terme : "dissuasif", et je suis presque certain que celle-ci en fait partie. Voici Urgot, Fierté du bourreau. Comme vous pouvez le voir, ce gars-là a subi quelques égratignures au cours de sa vie et tel que vous le voyez, il est un peu le pire concernant la mode vestimentaire. Il y a donc peu de chance qu'il puisse gagner un concours de beauté, mais il faut tout de même admettre que ce type-là à du style. A moins que bien évidemment vous ne soyez en proie à l'arachnophobie. Alors il est possible que vous ayez des problèmes avec lui. Alors soyez aux aguets afin de ne pas rater son passage vers les champs de justice qui aura lieu lors du prochain patch.

Historique des Mises à Jour

Références

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